Tarsicius Imagination, Pays de mes Rêves
Messages : 216 Date d'inscription : 26/09/2010 Age : 33
| Sujet: Les Anges Gardiens Ven 17 Déc - 4:59 | |
| Voici la liste des Anges Gardiens disponibles sur Plumes d'Anges! ✖ Tom ✖ | Nombre maximum d'apprentis: Pas de maximum. Domaine d'aide: Orthographe et Développement. Démonstration de ses capacités: - Spoiler:
Cela faisait quelques centaines d'années que le souverain des Avariels, chefs des armées de ce même peuple dans la guerre contre les nains, attendait sa descendance. C'est à l'âge de six cent vingt-deux ans qu'il obtint enfin ce qu'il lui manquait le plus au monde, non seulement pour lui mais aussi pour le salut de son peuple. C'est ainsi que naquit Nimàg le bienvenue en la ville de Tirion, capitale de Lomelindë patrie des Elfes ailés.
Sa naissance se fit sans mal pour sa mère, légèrement plus jeune que son père. Tout le peuple était réuni et avait arrêté les activités habituelles. Cette journée avait été une journée de fête, comme celle qui suivit pour que la mère se repose. Puis les activités reprirent et seul le roi continua de se réjouir, lui qui était entré dans une profonde tristesse de sentir le poids des années sans pouvoir offrir à son peuple un héritier. Le jeune elfe fut élevé par ses parents les vingt premières années pour que les liens soit les plus forts. Vingt années donc, à l'issue desquels il se vit découvrir son totem, il portait l'esprit d'un Fenriss. Son père quant à lui, le garda près de lui en l'élevant pour l'habituer à sa condition dès le plus jeune âge.
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Ainsi Nimàg était l'héritier de son peuple et il grandit comme à la tradition. Cela faisait environ cinq siècles qu'aucun enfant royal n'avait été éduqué. C'est donc à partir de ses vingt ans qu'il se rendit chaque jour jusqu'à ses cent vingt ans à la Caste des Educatis. Il y suivit les classes parmi les grandes familles tandis que le peuple avait ses propres classes. Ce n'est pas qu'il y avait discrimination de la part des familles. Mais ce que l'on apprenait était différent puisque les grandes familles apprenaient en tant que dirigeant et le peuple, en tant qu'ouvrier.
Il se fit des amis, ce que son père appelait des futures relations. Mais comme un enfant normal, il avait son meilleur ami et sa meilleure amie. Lui, c'était Drëàwyr Lirëg, de la Caste des Militaris et de douze ans son aîné. Elle, c'était Alëawyn Elowynd, de la Caste des Architis, de sept ans sa cadette. Ils étaient pour lui le frère et la sœur qu'il n'avait jamais eus. Mais durant ce siècle d'enseignement, il apprit dans un cours particulier ce que serais son rôle plus tard et comment se comporter vis à vis de tout le monde. Il se rendit compte également des façons de diriger. Son père avait dû être dur et juste car il avait subi la guerre des nains sous son règne. Nimàg souhaitait être à l'écoute et au service de son peuple. Il pensait également à ses deux amis et savait qu'il ne pourrait pas être prêt d'eux tant qu'il ne donnerait pas les ordres lui-même, afin qu'on le laisse se mêler comme il le souhaite aux gens. Son père se révélait très possessif.
L'héritier se demandait beaucoup de choses et se rendit compte qu'il ne réfléchissait pas comme les autres, ou plutôt qu'il comprenait leurs façons de penser, pour la plupart des gens, et pouvait les contrôler ou plutôt les manipuler. Mais ce n'était pas tout, il découvrit les sentiments. Il n'arrivait pas à mentir ou manipuler Alëawyn et il ne comprenait pas vraiment. Il pensait que c'était ça l'amour mais ses devoirs ne lui permettaient pas de penser à cela et il ne lui montra jamais plus que de l'amitié sincère. Pourtant il attendait le moment où, en tant que souverain, il pourrait lui demander sa main car elle est la seule personne qu’il n’est jamais autant aimé.
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Une chose importante se produisit à ses quatre-vingt-dix-neuf ans. Anxieux de fêter son premier siècle, le jour attendu arrivant, il fit un rêve étrange ou il se tenait face à une créature qu'il connaissait bien car elles sont de la région. Le rêve se répéta quelques fois jusqu'au jour ou Nimàg se réveilla sans raison et trouva face à son lit la créature en question. Un Fenriss, une créature portant l'apparence d'un loup mais de la taille d'un cheval. La bête possédait des ailes grises se fondant dans son pelage gris argent. On aurait dit la même couleur que les cheveux de l'elfe. Ses yeux étaient, et il en était sûr, exactement les mêmes que les siens. La bête grogna à peine que l'Avariel fut réveillé et ne fit que la fixer dans les yeux de son visage neutre. Il sentit la fatigue l'envahir mais continua de soutenir son regard.
"- Je sais ce que tu es... Sans moi tu n'es pas !... Alors calme !"
La bête cessa de grogner, étendit ses ailes puis disparut alors que Nimàg retombait, en sueur, sur son lit. Ainsi se passa l'éveil de sa capacité d'invocation. Certes cela venait d'arriver relativement tard pour lui mais ce qu'il vit était à la hauteur des espérances de ses parents.
Dès le lendemain il eut juste le temps de prévenir ses amis qu'il ne les verrait pas durant l'année. Son père était fier de cette manifestation et l'envoya directement au cénacle. Nimàg était bien l'héritier. La taille de la créature pouvait s'accroitre et devenir très impressionnante. De plus, ils étaient rapidement devenus amis. Il apprit par les gens qui l'observaient et l'aidait que ses yeux viraient du bleu électrique à une lumière blanche intense comme tout le monde lors des invocations. Il savait maintenir son invocation un certain temps mais il se ménageait, il savait que cela entamait la vie des siens.
Lorsqu'il revint ses amis lui avaient énormément manqué, surtout Awyn. Mais son père l'accaparait déjà et l'emmena dans la salle sacrée ou trônait le joyau du peuple, une lance magnifique trônait sur son présentoir. Cette lance contenait une invocation puissante et son père devait lui montrer et lui expliquer certaine choses sur cela. Nimàg avait alors atteint son premier siècle, découvert son invocation et mis au courant du joyau des Avariels. Ensuite il retourna finir ses vingt années d'éducation chez les Educatis.
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A ses cent vingt et un ans, son père le pris directement sous ses ordres, Nimàg devait le suivre et apprendre à gouverner. Il passa un an dans chaque Caste pour voir ce qu’il y avait à voir et à savoir. Il du également apprendre les rudiments de chaque spécialité pour mieux comprendre l’utilité de chacun. Comme lors de son éducation, il répondit aux attentes, comprenant vite et exposant des idées prometteuses. Il savait mettre le peuple de son côté et trouver les solutions avantageuse pour ceux qu'il voulait.
Son père sentant la fin arrivé l'emmena au conseil ou il le présenta aux différents membres. Certes Nimàg ne pensait pas qu'il côtoierait souvent ces gens-là, car tous se faisaient vieux et étaient usé à la suite de la guerre. Nimàg avait été mis de côté durant celle-ci car sa famille ne voulait pas risquer une perte désastreuse et surement malvenue pour l'héritage de la race. En tout cas il voyait les effets des invocations qui prouvaient que la royauté avait une espérance de vie réduite.
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Ses cent quarante ans arrivaient déjà et il voyait son père décliner à vue d'œil. Nimàg n'avait pas pris le temps de s'attacher à grand monde, préférant rester neutre pour le bien de chaque parti de son peuple. Et il commença à se préparer pour le moment tragique. Il demanda à ce que Drëawyr devienne son maitre d'arme et à ce qu'Alëawyn vienne rendre compte des affaires des Architis. Il demanda aussi à ce que d'anciens amis d'éducation viennent rendre compte de leur Caste. Mais cela lui permis de passer du temps avec ses meilleurs amis, et avoir un certain réconfort dont il avait besoin. Il tentait surtout de les maintenir à ses côtés. Il voulait surtout ne pas perdre Alëawyn.
Lorsque son père mourut à l'âge de sept cent soixante-seize ans. Nimàg en avait seulement cent cinquante-quatre. Les funérailles durèrent ce qu'elles durèrent, en fait elles durèrent neuf jours, et cela montrait bien combien il avait été un grand roi. La mère de Nimàg l’aida dans ses démarches et celui-ci reçut alors les tatouages signant le pacte presque ancestral passé avec les elfes sauvages. Même s'il n'était pas encore nommé par le conseil comme successeur. Aux yeux de tous, il possédait seul le droit et la possibilité d'endosser cette responsabilité.
Il est donc normal que pour ses cent cinquante cinquième années de vie, Nimàg se rende au conseil des Nations Elfes pour réclamer son trône. Il n'y avait pas de chichis à faire puisqu'il était le seul et unique héritier possible. Mais bon, les règles sont les règles et il faut passer les épreuves. Il remarqua tout de même que pour les sylvains et les astraux le changement avait déjà été opéré. Ainsi après avoir été accueilli par les elfes dorés comme il se doit et avoir salué leur alliés les sauvages, il s'adressa en ces termes :
"- Je suis Nimàg Eläas, fils de feu Vërandyl Eläas et de sa conjointe Anädryth Eläas et me présente devant vous pour réclamer le trône de mon peuple, les Avariels, qui m'est destiné !"
Certains lui souhaitèrent la bienvenue et d'autre gardèrent le silence. Il répondit aux questions et suivit les épreuves. Il démontra son talent à la rapière, sa capacité de gérer et administrer... Plusieurs choses que Nimàg estimait désormais n'être qu'une routine. Enfin arriva le moment où ils lui parlèrent de son invocation. Il avait ammené la lance, joyaux du peuple Avariel, en vue de ce test. Nimaag ce concentra et ne mis pas longtemps à faire apparaitre le majestueux dragon rouge résultant de l'invocation. Nimàg parvint à le maintenir calme et à le maitriser sans problème tandis que chacun des membres donnait finalement son accord pour la souveraineté de l'Avariel. Il fut ensuite content d'aller manger et reprendre des forces après avoir maintenu son invocation.
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Ainsi débuta la vie de Nimag, dernier de la branche principale des Eläas. Il n'eut jamais de grandes discussions ou de déclarations importantes, il n'a fait que s'adapter et comprendre le monde avant de s'y insinuer. Il aime son peuple et son peuple l'aime. Il est là pour le servir et le gouverner, ils sont là pour lui. Et une personne est chère a son cœur, ainsi il attend le moment et la liberté de passer le cap que la souveraineté met du temps à permettre. La suite... s'écrit.
| Apprentie en cours: Laly |
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On était samedi matin. Le soleil était levé depuis quelques instants seulement qu'une ombre se faufilait lentement entre les tombes. Un homme d'une quarantaine d'années qui, si le terme existait en ces conditions, était un habitué du cimetière, s'arrêta enfin devant une belle tombe surmontée d'une grosse croix de pierre. Les inscriptions n'étaient pas ce qu'on pourrait appeler fraiches. Et cela n'avait rien d'étonnant lorsqu'on lisait la date de la mort d'une certaine Rebecca Green-Lowors, le 18 Octobre 2090. Cela faisait vingt ans. Vingt ans qu'elle était morte. Vingt ans que cet homme, Mace Lowors, nageait dans l'obscurité, vivait dans le passé. Il venait se recueillir tous les matins sur la tombe de celle qui avait été sa femme pour à peine cinq ans mais l'amour de sa vie encore aujourd'hui. Il ne pensait à personne d'autre, ne voulait penser à personne d'autre. Elle était la seule, l'unique...
Comme tous les matins, il avait avec lui une rose rouge qu'il posa sur la pierre. Il ne venait jamais sans une rose rouge, ce qui créait un tas de roses sur la pierre recouvrant sa chère et tendre. Il s'accroupit près de la tombe et vérifia que toutes celles qui étaient présentes étaient encore belles. L'une d'entre elles commençait à brunir et il la prit. Il caressa la photo sur la croix avec celle-ci, un sourire triste sur le visage. Rebecca adorait les roses rouges. Elle les pendait la tête en bas pour les sécher et ne gardait ensuite que la tête pour en faire des montages. Un lourd soupir s'échappa de la bouche de Mace. Il avait les yeux fatigués et tout en lui montrait son état encore dépressif.
Un nuage sembla flotter dans ses yeux. Il essayait de faire le vide en lui, de ne pas l'entendre. Il ne voulait pas l'entendre, pas encore. Tous les matins, il l'interrompait alors qu'il ne voulait que passer du temps avec sa femme. Mais c'était impossible. Stanalar était toujours là pour perturber ses pensées et lui refaire subir la souffrance de la mort de Rebecca. Et aujourd'hui ne serait pas différent des autres jours, il le savait. C'est sur ces pensées que Stanalar fit sont entrée.
Stanalar - Alors, toujours à pleurer ta pauvre Becky chérie?
S'il avait pu, Mace l'aurait attrapé et lui aurait fait passer un mauvais quart d'heure. Mais c'était impossible, jamais il n'aurait en face de lui la créature vile et hideuse. A vrai dire, il ne savait même pas si elle était ou non hideuse. Il s'en fichait pas mal, tout ce qui comptait, c'était la personnalité. Et de ce point de vue, l'Eteshi devait être la créature la plus laide que cette Terre ait jamais portée.
Stanalar - Oh, allez, arrête! C'est pas comme si elle était morte y a quelques jours! Ca fait vingt ans! Relève-toi et arrête de te comporter comme une gamine! Mace - La ferme Stan! Stanalar - Eh, reste poli s'il te plait!
Serrant les poings, Mace ferma les yeux. S'il avait été certain qu'il blesserait la créature en lui, il se serait frappé. A la fois pour arrêter cette voix insupportable et pour défouler ses nerfs. Voilà, la matinée était fichue. Il ne serait plus en paix pour parler à Rebecca, il ne lui servait à rien de rester ici plus longtemps. Il embrassa sa main qu'il posa délicatement sur la photo et, avec un regard triste, se leva.
| Apprentis en cours: Aucun |
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